Suivant la technique de compostage choisie (en bac ou en tas), la préparation est différente. L’avantage du compost en bac est que vous pouvez l’installer où bon vous semble et qu’il demande peu d’espace.
Charger et mélanger le compost en bac
Utilisez des branchages ou des déchets verts grossiers comme du broyat de rameau et de la paille pour tapisser le fond du bac à compost. C’est d’autant plus nécessaire si votre bac est directement posé au sol. Cela permet aussi d’améliorer l’aération du compost. Veillez aussi à bien dégager le pourtour du bac pour que l’air passe facilement.
Il n’est pas toujours aisé de mélanger le compost lorsque le bac est plein. C’est pour quoi il est indiqué de le remuer régulièrement, au fur et à mesure du remplissage du bac. La difficulté est de varier les types déchets le plus possible pour que le compostage soit le plus uniforme. 
Lorsque la couche de végétaux est assez conséquente (30 à 40 cm), remuez le compost avec une fourche en y ajoutant un peu de terreau ou de terre de jardin. Pour ceux qui ont opté pour un composteur à 3 bacs, donc un compostage en 3 étapes : placez les déchets dans le premier bac, puis mettez-les à fermenter dans le second, enfin, transvasez le compost dans le troisième bac pour achever la maturation.
Enfin, il faut arroser le compost en bac pour favoriser sa transformation : vous pouvez arroser avec du purin d’ortie ou de consoude, connus pour être des activateurs naturels de compost, et éventuellement en ajoutant de la cendre de bois.
Dans quel cas utiliser un activateur de compost ?
Si vous avez de nombreux déchets verts (tiges et feuilles fraîches, épluchures et fanes de légumes), vous n’en aurez probablement pas besoin car la fermentation démarre rapidement par elle-même. Si votre compost est composé de beaucoup de matières brunes (paille, déchets de taille et feuilles mortes), vous pouvez en avoir besoin pour activer la fermentation.
