Lors d’une balade au jardin botanique ou lorsqu’on déambule dans les allées de la jardinerie, on est confronté à toutes ces étiquettes, parfois obscures. Comment lire correctement les étiquettes de plantes ? Quelles informations nous délivrent-elles ?
Les étiquettes botaniques
Dans un jardin botanique, chaque plante, arbre et arbuste possède une étiquette botanique. C’est sa carte d’identité regroupant plusieurs informations :- Le nom de famille de la plante : il se termine toujours par –acae et commence par une lettre majuscule
- Son nom commun
- Le nom scientifique en latin : c’est le nom de la plante en langage scientifique et universel, selon la nomenclature binominale de Linné. Il s’écrit comme suit : Genre – espèce – caractéristique principale ou personne qui l’a découverte
- L’origine géographique de la plante
- Son année de plantation
- Son emplacement dans le jardin
Un exemple d'étiquette horticole pour un chrysanthème 'Gum Drop'
Les étiquettes horticoles
Ces étiquettes sont spécialement conçues pour les plantes crées par l’homme. Un étiquetage très utilisé avec les rosiers par exemple. On y retrouve trois grandes informations sur la plante :- Le genre de la plante
- Le nom du cultivar (variété) entre guillemets. Il est choisi par l’obtenteur et peut différer dans les différents pays à cause des traductions
- Le nom de l’obtenteur entre parenthèses ; c’est à dire la personne qui a créé la plante ainsi que l’année de création
Les étiquettes de vente
En jardinerie ou en pépinière, les plantes portent aussi une étiquette, plus ou moins bien renseignée. Elles donnent les informations nécessaires à une culture réussie et présentent les caractéristiques de la plante. On y trouve par exemple :- L’exposition : plein soleil – mi-ombre - ombre
- La taille à maturité
- Les périodes de plantation, de floraison et de récolte
- L’espacement nécessaire à la croissance optimale de la plante
- Ses usages : plante médicinale, aromatique, mellifère (qui attire les pollinisateurs)…
- La zone de rusticité