Depuis l’Antiquité, on connaît la capacité de coloration des végétaux. Si n’importe quelle plante peut être utilisée en teinture, les plantes tinctoriales sont les grandes championnes de cette catégorie. Comment obtient-on la couleur d’une plante ? Comment réaliser une teinture naturelle?
La préparation des plantes tinctoriales
La première étape pour une teinture naturelle réussie est de préparer le support à recevoir la couleur et à la fixer. Cette étape s’appelle le mordançage : on peut utiliser trois mordants différents – l’alun, le sulfate de cuivre, le sulfate de fer.
Ensuite voici venu le temps de la teinture à proprement parler. On distingue deux techniques de teinture végétale naturelle : la teinture de bouillon et la teinture à froid.
La teinture naturelle végétale
On connaît deux techniques de teinte naturelle. Chacune demande de la maitrise et du savoir-faire mais l’expérience et la pratique sont la clé du succès.
La teinture de bouillon ou infusion
La préparation de cette teinture naturelle diffère suivant les parties de la plante utilisées. Les branches, les écorces et les racines doivent tremper avant la cuisson et les fleurs, feuilles et fruits doivent être utilisés rapidement après la cueillette pour de meilleurs résultats.
La cuisson est progressive :
- Mettre les plantes dans l’eau froide que vous faites chauffer 1h
- Filtrez le jus obtenu et laissez refroidir.
- Mettre la fibre à teinter dans le jus et refaire chauffer pendant le temps désiré.
- Égouttez et rincez la fibre - laissez sécher à l’air libre
La teinture à froid ou fermentation
C’est sûrement la plus ancienne technique de coloration. Elle est aussi difficile à maîtriser et a l’inconvénient majeur de dégager une forte odeur durant le processus mais elle reste aussi « accrochée » aux textiles après la teinte.
Vous voilà prêt pour tenter votre première teinture à base de colorant naturel grâce aux plantes tinctoriales !
