Après les insectes prédateurs, voyons les recycleurs et les pollinisateurs.
Les recycleurs
Les décomposeurs ou recycleurs transforment la matière organique composant le sol en humus.- La cétoine dorée : aussi appelée le « hanneton des roses », ce coléoptère est vert métallique, qui aime la chaleur et le soleil. Elle apparaît donc lorsque le printemps est bien installé et disparaît lorsque le froid arrive. Grande amatrice de compost, elle pond ses œufs dans les feuilles mortes et les résidus et épluchures de légumes : un régal pour ses larves qui recyclent la matière organique et participent à la fabrication de l’humus et à l’amélioration de votre compost.
- Le grillon des bois : connu pour son chant par stridulation dès que la température s’élève, il est l’hôte particulier des jardins dotés de haies champêtres, de bosquets de buissons et d’arbres. Et sa nourriture préférée est la feuille morte !
- Les vers de terre : c’est le plus connus des recycleurs ! En creusant des galeries souterraines en forme de labyrinthe, ils améliorent les fonctions du sol (aération, hydratation, minéralisation, distribution des éléments fertilisants, etc.) et ainsi favorisent le bon développement des plantes.
Cet auxiliaire du jardin est un excellent recycleur !
Les pollinisateurs
Les pollinisateurs vont se charger d’aider la reproduction des végétaux.- L'abeille domestique : on ne présente plus la championne de la pollinisation ! Elle gère à elle seule la quasi totalité de la fertilisation des plantes à fleurs. Souvent, elle s’éveille en fin d’hiver, lorsque le jardin n’est pas encore fleurit.
Les clés d’un accueil réussi : alors pour bien les accueillir, installez des vivaces et des arbustes à floraison précoce. À savoir : il existe de nombreuses espèces d’abeilles : certaines vivent en colonie avec une reine, d’autres sont solitaires – comme l’osmie - et se construisent un nid dans des tiges de plantes, du bois mort, et même des coquilles d’escargot vides. Coupez des tiges creuses (bambou, carotte sauvage, fenouil ou encore céleri vivace etc.) en morceaux et bouchez une extrémité avec de l’argile ou de la boue. Faites ensuite un fagot et c’est réussi !
- Le syrphe : il ressemble à guêpe. Il vole comme une guêpe - mise à part le vol en sur-place. Mais ce n’est pas guêpe : c’est une mouche ! L’adulte butine et pollinise dès les premiers beaux jours du printemps. La larve se délecte des pucerons. C’est donc un insecte prédateur et pollinisateur, suivant son âge. Plus il y a de pollen, plus ils pondent d’œufs !
- Le bourdon terrestre : aussi appelé « cul blanc », je vous laisse deviner pourquoi. Première chose à savoir, sans les bourdons terrestres, votre production potagère risque de chuter ! Une colonie peut comporter de 400 à 500 spécimens qui se baladent entre les fleurs des framboisiers, des fraisiers, des plantes de tomates, d’aubergine et de pois, mais aussi des fleurs sauvages, et des massifs. Le bourdon travaille dur et plus longtemps que l’abeille.