La chlorose ferrique n’est ni un ravageur, ni une maladie ; c’est le résultat d’une carence en fer dans le sol.
Chlorose ferrique : causes et symptômes d’une carence
Par définition, la chlorose est le manque d’un élément chimique – ici, le fer - pour le bon développement d’un végétal. Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’une carence en fer dans le sol :- un pH trop basique – ou calcaire
- un sol mal drainé ou trop sec
- un manque de fer réel
- un sol pollué
- un manque de lumière
- etc.
Les végétaux sensibles à la chlorose ferrique sont la vigne, les pêchers et les rosiers. On peut aussi nommer les camélias, les azalées et les rhododendrons, spécialement lorsqu’ils sont installés en sol calcaire.
La chlorose ferrique est facilement identifiable : les feuilles deviennent peu à peu jaunes, tandis que les nervures restent vertes. Dans le cas d’une carence importante, cela peut entraîner des nécroses.
Comment traiter la chlorose ferrique ?
Le traitement à utiliser en cas de chlorose ferrique dépend bien entendu de la cause de la carence.
On peut envisager un apport de sulfate de fer pour lutter contre la chlorose ; dans le cas d’une carence nutritionnelle par contre, ce traitement est inutile puisque les végétaux n’arrivent pas à assimiler le fer. On utilise alors des chélates de fer – des molécules qui ont la particularité de capturer le fer pour les mettre à disposition des végétaux.
Il existe aussi plusieurs alternatives biologiques pour traiter la chlorose ferrique comme l’utilisation du purin d’ortie qui est un excellent engrais, riche en azote, potassium et fer ou encore le purin de prêle qui est un stimulant pour les plantes.