Chaque plante possède ses propres caractéristiques, y compris la façon de les multiplier. Le marcottage est une technique de multiplication végétale qui a le mérite d’être efficace, à condition de bien la réaliser.
Qu’est ce que le marcottage ?
Le principe du marcottage est de forcer la plante à développer des racines sur les parties aériennes de la tige. Une fois que les racines ont poussé, il suffit de détacher la partie de tige et de la planter. C’est le sevrage du pied mère. La méthode la plus courante est le marcottage par couchage, aussi appelé en archet.- En été, nettoyez le sol des débris, mauvaises herbes et racines.
- Choisissez la partie à marcotter et retirez les feuilles et petites branches sur toute la partie à enterrer.
- Si le bois est ligneux, faites une légère incision dans l’écorce. Attention à ce que la branche ne casse pas.
- Enterrez la branche de 5 centimètres dans un mélange de terre, de sable et de tourbe.
- Relevez la partie de la branche qui n’est pas enterrée et fixez-la sur un tuteur.
Cette technique est idéale pour les plantes grimpantes et les arbustes ligneux difficile à bouturer : les fraisiers, la glycine, les ficus, la clématite, les rhododendrons…
Les autres méthodes de marcottage
Il existe différentes façons de procéder :- Marcottage aérien : idéal pour le marcottage des plantes d’intérieur. Ficus, magnolia, hibiscus, caoutchouc.
- Marcottage en serpenteaux : il faut une branche à marcotter très longue pour l’enterrer à différents endroits. Clématites, chèvrefeuille, glycine.
- Marcottage en cépée ou en butte : à utiliser pour des végétaux aux branches rigides qui repartent du pied. Bruyère, pommier, groseillier.