Dans le jardin, les plantes indicatrices qui poussent à l’état naturel sont de précieux atouts pour le jardinier. Elles permettent de nous indiquer l’état du sol ; encore faut-il pouvoir les reconnaître et décrypter leur langage.
Que nous disent les plantes indicatrices ?
Le sol contient diverses graines, disséminées dans le jardin par le vent, les oiseaux ou suite à la montée en graine. Dès que les conditions sont favorables à leur croissance, les graines en dormance vont commencer à pousser : c’est la levée de dormance. Les plantes indicatrices, qui sont des adventices, servent à protéger et améliorer l’emplacement sur lequel elles sont installées. Pour être considérées comme indicatrices, elles doivent être assez nombreuses (5 à 10 pieds par mètre carré) et dominantes par rapport aux autres plantes.
Elles peuvent indiquer au jardinier :
- Un excès ou une carence – azote, phosphore, potassium, fer etc.
- Trop d’humidité
- Un sol tassé
- La qualité de l’humus du sol
Les plantes indicatrices sont de précieux auxiliaires dans le jardin, qu’il faut apprendre à connaître, pour un jardin en bonne santé.
6 plantes indicatrices du jardin
Voici regroupées certaines plantes indicatrices les plus connues de nos jardins :- Le liseron des champs – Convolvuus arvensis : saturation en azote, excès de nitrate d’ammonium et compactage du sol
- Le liseron des haies – Catystegia sepium : excès de matière organique et d’eau
- Le pissenlit – Taraxacum officinale : sol trop riche en matière organique et compactage
- Le pourpier potager – Portulaca oleracca : sol qui retient peu l’eau,lessivage, tassement et compactage
5. Le mouron blanc – Stellaria media : bon équilibre et bonne minéralisation du sol
6. L’ail des maraîchers – Allium oleraceum : carence en potasse, compactage du sol et pH élevé
- Le grand plantain – Plantago major : sol compacté
- Le plantain lancéolé : sol équilibré en eau et matières organiques
- Le plantain majeur : excès d’azote