liseron

Le liseron : vivace terrible du jardin ?

J’entends déjà de nombreux jardiniers s’écrier : “Oui, le liseron est un cauchemar !“ Mais comme toutes les plantes présentes dans la nature, il n’est pas QUE une plante néfaste. Carte d’identité d’une jolie fleur blanche pleine de ressources.

Liseron, qui es-tu ?

Le liseron est une plante vivace qui rampe sur le sol et s’enroule autours des autres plantes, grimpe sur un tas de pierres ou une clôture. Ses feuilles sont caduques, c’est à dire qu’elles tombent en hiver et repoussent au printemps. Ses racines sont impressionnantes : elles s’enfoncent très profondément dans le sol pour y puiser les nutriments.

On en trouve trois grandes variétés en France : le liseron commun, des champs et des haies. De la famille des Convolvulacées, le liseron est cousin avec le liseron de Mauritanie, la Belle de jour, et l’Ipomée ou liseron bleu ; des plantes très appréciées des jardiniers !

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Le liseron : bonne ou mauvaise plante ?

Avant de décider de l’éradiquer dans votre jardin, voici les trois raisons d’apprécier ce végétal :
  • C’est une plante indicatrice : le liseron se plaît dans des terres tassées et très riche en azote. Il indique donc un manque de silice dans le sol, auquel vous pouvez remédier en ajoutant du sable à la terre.
  • C’est une plante mellifère : les fleurs attirent de nombreux insectes auxiliaires dans le jardin dont les précieuses abeilles. Elles participent ainsi à la pollinisation des fleurs et plantes du jardin.
  • C’est un engrais : le liseron est une plante riche qui, une fois séchée (sans les racines), est un excellent apport au tas de compost. Il l’enrichit en azote et en oligo-éléments.
Pour tenter de l’éliminer, rien de mieux que le désherbage à la main ! Il faut commencer dès le printemps quand la terre est sèche. Utilisez une grelinette pour vous aider et veillez à ne pas casser les racines ! Une autre technique est la solarisation : placez une bâche noire sur la partie à désherber pendant quelques mois jusqu'à ce que la plante ait disparu. Parmi les techniques alternatives, l’eau bouillante peut être utilisée. Enfin, la présence d’œillets d’Inde, de Tagetes patula ou de Tagetes nématicides (tous de la famille des Tagètes) sont toxiques pour le liseron.