Afin de faciliter le travail d’arrosage du jardin, on peut utiliser une motopompe de surface qui aspire de l’eau pour la distribuer au système d’arrosage.
Qu’est-ce qu’une motopompe ?
Il s’agit d’une pompe de surface couplée à un moteur thermique. Elle permet une réelle autonomie pour faciliter le pompage de l’eau, depuis un puit, un récupérateur d’eau, une mare ou un ruisseau. La pompe aspire l’eau depuis sa source (point 1) et la refoule par le tuyau de sortie au point 2. Grâce au moteur, la pompe transporte l’eau même si le terrain n’est pas plat, en créant une dépression à l’aspiration et une suppression au refoulement. La profondeur de pompage maximum pour ce genre de pompe est de 7 mètres. Au delà, dirigez-vous vers une pompe immergée.
On peut l’utiliser pour vider une cave ou une piscine mais aussi de façon continue pour l’arrosage de la pelouse ou du potager. Dans le jardin, on la couple avec un système de tuyaux permettant d’aller du point 1 au point 2 et votre système d’arrosage : goutte-à-goutte, tuyau microporeux, jets etc.
Bien choisir sa pompe : les caractéristiques clés
Trois caractéristiques sont à vérifier avant de choisir votre motopompe : la pression de la pompe, son débit et la HMT – la hauteur manométrique totale. Le débit : il vous indique le volume d’eau pompée et refoulée sur une période donnée – on le trouve en général en mètres cube par heure ou en litres par minute. Il varie suivant le dénivelé de votre terrain : si la différence de hauteur entre le point 1 et le point 2 est important, le débit est plus faible. La pression : c’est la force à laquelle l’eau sortira au refoulement. Elle est définie par le débit de la pompe et le diamètre de tuyau et s’exprime en bars (symbole : B). Pour une utilisation dans un système d’arrosage, la pression est déterminante car la pompe est reliée à d’autres appareils qui nécessitent un pression d’entrée précise. La HMT : la hauteur manométrique totale correspond aux caractéristiques du système. On la calcule à partir de la hauteur d’aspiration, de la hauteur de refoulement, la pression de sortie voulue et ce que l’on nomme les pertes de charge – la longueur des tuyaux et le nombre de raccords. Consultez la courbe de performance fournie par le fabricant.