Pour traiter son jardin, le jardinier dispose de plusieurs solutions pour un même problème : faire soi-même les traitements ou les acheter en magasin spécialisé. Il faut toutefois déterminer le bon moment pour utiliser un traitement et sur quels végétaux.
Préventif et curatif : choisir le bon timing
Bien traiter son jardin, c'est d'abord savoir quand et comment s'en occuper ! Le traitement préventif se fait en amont de l’apparition d’un problème. Il est recommandé pour les plantes sensibles à certaines maladies ou ravageurs. C’est le cas des pommiers et des poiriers qui sont souvent attaqués par la tavelure. Le traitement curatif est à utiliser dès l’apparition des premiers symptômes pour être potentiellement efficace. Il est alors nécessaire d’agir rapidement pour enrayer le problème.
Les traitements maison
Le jardin regorge de richesses naturelles que le jardinier peut utiliser pour traiter les végétaux, la terre, etc… Entre la tanaisie, l’ortie, le sureau, l’ail, la prêle ou encore la rhubarbe, les plantes servent à préparer des purins, des décoctions et autres remèdes. On les utilise pour tout : soigner les plantes malades, éloigner les ravageurs, attirer les pollinisateurs, faire un apport de nutriment… On compte parmi eux :- Le purin d’ortie pour fertiliser, repousser les pucerons et en préventif contre les maladies cryptogamiques
- La décoction de prêle en action préventive contre les maladies cryptogamiques
- Le purin de pissenlit pour améliorer la qualité du sol et stimuler la croissance des plantes
- Le purin de lavande pour lutter contre les fourmis, les pucerons et la mouche de la carotte
Les traitements du commerce
Dans le commerce, le jardinier a accès à des solutions chimiques, plus radicales mais dommageables pour le bien de l’environnement. Cependant, on trouve de plus en plus de produits admis en agriculture biologique dans les rayons, tels que :- Des bacilles : des bactéries tuant les parasites comme bacillus thuringiensis – utilisés pour lutter contre la teigne du poireau et les doryphores
- De la bouillie bordelaise : chaux et sulfate pour lutter contre le mildiou
- Du soufre : surtout en traitement préventif contre l’oidium et certaines maladies des pommiers